OSTREOPSIS: signature d’un contrat de recherche pour gérer la problématique

OSTREOPSIS: signature d’un contrat de recherche pour gérer la problématique

En 2021, l’algue Ostreopsis est apparue de manière importante dans les eaux du littoral basque, provoquant des irritations respiratoires et cutanées chez des baigneurs, promeneurs, MNS… Une cellule de crise a été instaurée par l’Etat. La Communauté d’agglomération Pays basque a également confié à l’IFREMER et au bureau d’études Rivages Pro Tech des analyses sur les plages basques pour suivre l’évolution du phénomène.

Un Contrat de recherche engagé autour d’Ostreopsis sur le littoral basque

Dans la continuité de ces démarches, la Communauté Pays Basque, en lien avec les communes concernées et l’ARS, souhaite aujourd’hui disposer d’éléments d’aide à la décision afin d’anticiper une potentielle efflorescence d’Ostreopsis et ses possibles impacts sur la santé.

Pour ce faire, le GIS Littoral Basque a élaboré un programme scientifique pour :

  • Réaliser des prélèvements in situ afin de mesurer en laboratoire la présence d’Ostreopsis dans les eaux de baignade et au niveau des estrans rocheux 
  • Mettre au point des méthodes de biologie moléculaire en laboratoire permettant d’identifier la ou les différentes souches présentes de l’espèce (Ostreopsis siamensis et Ostreopsis ovata) 
  • Déterminer les conditions hydro-climatiques locales (courantologie, vent, température de l’eau…) en fonction desquelles l’Ostreopsis se développe
  • Définir des seuils d’alerte en fonction de la quantité d’Ostreopsis présente dans les eaux de baignade pour aider les élus à la décision dès l’été 2022, en l’attente de recommandations nationales qui seront en vigueur à l’été 2023 et qui se baseront notamment sur ces recherches.

Contrat de recherche, en pratique

Ce programme se réalisera sur 15 mois, pour un coût total de 400 000 euros, cofinancé par la CAPB, l’Agence de l’eau Adour-Garonne, Rivages Pro Tech, l’IFREMER et l’ARS.

Un Comité de pilotage mené par la Communauté Pays Basque- réunissant les communes, l’ARS, l’IFREMER, Rivages Pro Tech, le Centre antipoison…- sera mis en place afin de suivre les avancées et rendus de ce programme scientifique.