Glossaire

Accumulation de sédiments pouvant être d’origine naturelle ou artificielle. L’accrétion naturelle de sédiments est réalisée par dépôts éolien ou marin sur la plage. L’accrétion artificielle correspond à une accumulation issue de la mise en place d’ouvrages de protection ou le dépôt à l’aide d’engins. L’accrétion est l’inverse de l’érosion.

Ensemble des techniques permettant d’opter pour la meilleure prise de décision possible.

Phénomène physique naturel, potentiellement dangereux s’il a un impact sur des enjeux humains, écologiques, économiques…, dont l’intensité et les circonstances varient en fonction des conditions environnementales

Clapot provoqué par une forte houle au niveau des infrastructures portuaires (bassins, quais) et pouvant provoquer des dégâts sur les bateaux et les infrastructures elles-mêmes.

La bathymétrie est la science de la mesure des profondeurs en eau pour déterminer la topographie des fonds marins.

Ce qui est menacé par les aléas.

Ensemble des processus responsables de l’évolution des reliefs engendrés par les déformations de l’écorce terrestre (par ablation, transport et aussi accumulation).

Zone comprise entre les plus hautes et les plus basses mers connues ou zone de balancement des marées.

Agitation locale de la mer due à la superposition de la mer, du vent et de la houle.

Dispositif contractuel de collaboration visant à fédérer des moyens (personnels, matériels, locaux, données etc.) – et d’en définir les modalités d’utilisation – afin de conduire des travaux de recherche présentant des intérêts communs, et autour de thématiques partagées dans le cadre d’une convention constitutive.

Mouvement des liquides et des forces qui s’opposent entre eux.

Mouvement des sédiments provoqués par les forces hydrodynamiques.

Établissement de modèles, notamment des modèles utilisés en informatique et en recherche opérationnelle. Un modèle est une représentation schématique d’un processus.

Description et explication des évolutions des formes du relief (ou du profil du plage).

Ensemble des études et recherches effectuées sur la partie du globe terrestre recouverte par les mers : c’est-à-dire la masse des eaux, le sol et le sous-sol marins et les zones limites des mers (surface et littoral). L’océanographie couvre des champs d’investigation comme l’étude des processus physiques, chimiques et biologiques dans les mers et les océans.

Phénomènes de « tempêtes », terme général qui regroupe les phénomènes climatiques qui provoquent rafales de vents et précipitations (pluies, neiges ou grêles) sur des zones et des durées très variables.

Petites baies sableuses situées entre deux caps rocheux.

Représentation en coupe de la topographie et de l’inclinaison de la plage. Cette mesure permet de caractériser l’éventuelle érosion de la plage.

Aléa + enjeu

Altitude maximale atteinte par le jet de rive sur la côte

Surélévation moyenne du niveau de la mer (le « wave set-up », ou set-up, ou surcote liée aux vagues) pouvant s’élever à plusieurs dizaines de centimètres. Ce phénomène est lié à l’accumulation de l’énergie des vagues à la côte, faisant augmenter le niveau du plan d’eau.

Inondation ou invasion par la mer. Paquet de mer, rupture ouvrage ou élévation niveau d’eau.

Différence entre le niveau marégraphique mesuré et le niveau théorique. Le phénomène de « surcote atmosphérique » ou « surcote de tempête » est l’addition de l’effet baromètre inverse et de l’élévation du niveau du plan d’eau sous l’effet du vent. Ainsi, lors d’une tempête, le niveau moyen de la mer résulte de l’addition de la  surcote atmosphérique et du set-up.

C’est la limite entre la terre et la mer. Le trait de côte n’est régulier ni dans sa forme, ni dans sa structure. Les différents types de côtes peuvent ainsi être séparés en deux catégories :

– les côtes rocheuses

– les côtes sableuses

Les côtes peuvent être en érosion (recul) ou en accrétion (avancée).