EZPONDA : restitution des travaux au COPIL final

EZPONDA : restitution des travaux au COPIL final

Les partenaires du projet EZPONDA (GIS Littoral basque, CAPB, BRGM, Université de Pau et des Pays de l’Adour, CEREMA, Université de Toulouse, Université de La Rochelle, SHOM et Lycée Cantau) se sont réunis aujourd’hui 24 mars à la Cité de l’Océan à Biarritz pour restituer les résultats du projet menés depuis 2019 et bénéficiant d’une convention financière FEDER.

Les objectifs du projet auxquels les partenaires ont répondus sont : la meilleure compréhension de la dynamique d’érosion des falaises et des facteurs de déclenchement des instabilités, la meilleure compréhension des facteurs d’altération des ouvrages de défense

Trois sites ont été étudiés de près : la corniche de la falaise à Bidart, la falaise de Socoa et la digue de l’Artha.

Les actions mises en œuvre dans ce projet étaient de différents types. Sur les falaises, des levés de terrain (LIDAR…), une instrumentation (forage, piézomètre…), de la modélisation ont notamment été réalisés. Des caméras ont été installés au sommet du Fort de Socoa pour suivre finement et modéliser les trains de houle sur le pied de falaise de Socoa et sur la Digue de l’Artha. Des campagnes de mesure in-situ ont permis de valider les modèles.

Les apports du projet

Apport du projet pour les gestionnaires :
– une meilleure compréhension des facteurs d’érosion et une cartographie affinée des instabilités à l’échelle du littoral, et plus précisément sur les sites étudiés finement
– une instrumentation mise en place sur les falaises de Bidart et Socoa qui doit être maintenue (piézomètres…)
– la numérisation et la reconstitution des données marégraphiques historiques du marégraphe de Socoa,
– un atlas des ouvrages de protection su littoral basque avec une évaluation de leur situation au regard de 6 critères (catégorie de conception, position par rapport au rivage, nature des fonds, nature des terrains attenants, exposition éventuelle à un courant, classe d’âge)

Un projet de 2,5 millions d’euros qui a bénéficié de financements FEDER et de la Région Nouvelle-Aquitaine.